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18 mai 2021

Spasmophilie (partie I)

I-Introduction:

La spasmophilie peut être définie par la prédisposition aux spasmes, ce terme est tiré de l’anglais “spasmophilia” terme semble-t-il apparu en 1859. La définir ou encore la résumer en quelques mots est un raccourci courant pour ceux qui la côtoient de loin. A l’inverse lorsque poussé à son paroxysme, le quotidien de certains spasmophiles peut être parfois compliqué. Cette distorsion dans les différentes définitions de la spasmophilie est probablement dû à la pluralité des symptômes aussi bien physiques que psychiques. La spasmophilie est considérée au mieux comme un syndrome c'est-à-dire un ensemble de symptômes, mais dans le pire des cas elle peut être réduite à une maladie relevant de la psychiatrie. Pour admettre la spasmophilie il faut aussi admettre une prédisposition génétique qui se transmet mais qui n’apparaît que si toutes les conditions sont réunies. Dans ce contexte, la notion de terrain est parfois difficile à admettre, et ce malgré la découverte des groupes HLA qui a pu révolutionner le point de vue médical à ce sujet.

A ce jour, selon le site “passeportsante.net”, il faut recourir à plusieurs définitions de la spasmophilie pour pouvoir correctement en parler. En effet, ne s’agissant pas d’une maladie reconnue sur le plan médical, la pluralité des symptômes engendre une multitude de définitions. Elle présente le plus souvent trois symptômes : fatigue, neurodystonie et angoisse. Il n’y a pas si longtemps que cela, la spasmophilie a bénéficié de l’effet de mode à tel point que le magazine “Spasmagazine” a vu le jour en 2003. Cet effet de mode déclina au profit de celui de la candidose chronique sous l’influence du Dr. Seignalet en orientant les causes de certains de ces mêmes symptômes vers la prolifération du Candida Albicans qui profitant de la porosité des parois intestinales trop perméable se propage dans l’organisme. Au même titre que la maladie de Lyme, la spasmophilie peut se targuer du titre de “maladie invisible” au regard des “10 millions” de gens qui seraient à des degrés plus ou moins élevés concernés par celle-ci.

II-Historique:

En 1779, la thèse de doctorat en médecine de Samuel Hahnemann, futur fondateur de l’homéopathie, s’intitulait “Etiologie et thérapeutique des maladies spasmodiques”. Ce jeune médecin de 24 ans évoquait l’influence des nerfs, ce qui pour l’époque était novateur.

En 1852, une autre thèse de médecine écrite par Lucien Corvisart propose la description des contractures spasmodique des extrémités, appelées tétanie. Il s’agissait dès lors d’une première description très détaillée. Le docteur Trousseau met au point un test reproductible spécifique visant à identifier les crises de spasmophilie, cela dès 1862.

En 1876, le médecin hongrois le Dr.Chvostek démontrait le rôle de l’hyperexcitabilité neuromusculaire. Et ce n’est qu’en 1900 que le rôle des carences en calcium est avancé pour expliquer le trouble fonctionnel.

Durant les années 1950 les docteurs Klotz et Besançon définissent le terrain potentiellement héréditaire de la spasmophilie, ainsi que la notion des spasmophilies latentes.

En 1959, Durlach met en évidence le rôle du magnésium dans l’hyperexcitabilité neuromusculaire.

Dans les années 1980, l’adrénaline est officiellement impliquée dans la symptomatologie et l’entretien de la spasmophilie.

III- Le spasmophile et la spasmophilie:

1/ Un terrain particulier et non une maladie:

La spasmophilie peut se résumer la plupart du temps à un mode de fonctionnement instable, un dispositif de protection toujours en recherche d’équilibre. Dans la description de la spécificité de ce terrain, nous pouvons énoncer les points suivants:

  • Une hyperexcitabilité neuromusculaire qui est souvent associée ou confondue avec la tétanie dont les crises en sont l’expression ultime. Dans ce contexte l'hypothalamus en "chef d’orchestre endocrinien” lorsqu’il est dépassé ou perturbé dans son fonctionnement envoie grâce à ses neurotransmetteurs un ensemble de signaux parfois dans une grande pagaille engendrant plusieurs symptômes que nous détaillerons plus loin.
  • Un coup de fouet issu de l’adrénaline car le spasmophile en sécrète davantage que la moyenne. Une hypersensibilité à l’adrénaline est également envisagée dans le cas de la spasmophilie. L’adrénaline est une hormone fabriquée par les glandes surrénales, c’est le principal neurotransmetteur du système nerveux sympathique. Ses effets peuvent être comparés à ceux de la caféine, dans le sens où l’adrénaline masque la sensation de fatigue, car c’est l’hormone de l’effort et de la lutte contre la fatigue. L’adrénaline entraîne avec le cortisol une fuite urinaire du magnésium et favorise l’entrée cellulaire du calcium.
  • La réaction d’adaptation est la chaîne endocrinienne mise en route pour une adaptation immédiate.

Les neuromédiateurs sont des messagers modifiant l’activité des centres nerveux incluant le système nerveux autonome. Ces messagers assurent la communication entre le système nerveux (SN) et l’organisme y compris des groupes d’organes. Chacun de ces messagers sont captés par des récepteurs spécifiques ayant pour conséquence un ensemble de réactions dans l’organisme. La chaîne d'adaptation fait intervenir deux neurotransmetteurs impliqués dans la mise au repos de l’organisme (le GABA et l’acétylcholine), des deux catécholamines (adrénaline et noradrénaline), de la dopamine (impliqué dans l’état émotionnel) , puis de la sérotonine dont le rôle est plus subtile.

2/ Sommes nous spasmophiles de naissance ?

Nous l’avons vu plus précédemment : on parle de terrain spasmophile qui est semble-t-il un terrain présent dès la naissance. L’iridologie est capable de détecter ce terrain même chez les enfants chez qui après exploration on trouve une hérédité des symptômes. La population Française touchée par la spasmophilie serait comprise entre 12% et 20%, et par coïncidence, 18% des Français est porteuse du groupe HLA B35 associé à un défaut de rétention cellulaire du magnésium, qui entraîne chez ces personnes un besoin augmenté non seulement en magnésium, mais en un co-facteur magnesio-fixateur comme la taurine. Ce chiffre somme toute élevé pourrait indiquer que beaucoup de “burn-out”, “fatigues surrénaliennes”, “dépressions” et “fatigues chroniques” pourraient être imputables à un terrain spasmophile ignoré.

3/ Les formes de spasmophilie:

On parlera de spasmophilie latente ou décompensée relativement au stade de son évolution. En effet à son début la spasmophilie peut rester latente pendant des années, voir toute une vie. Dans ce contexte quelques troubles mineurs peuvent exister tels que les fourmillements légers au niveau des extrémités, des contractures occasionnelles, de la constipation passagère, une émotivité accrue,... : La spasmophilie latente peut être considérée comme un état d’équilibre capable de garder celle-ci sous contrôle. Ici les réactions d’adaptation sont parfois fortes, mais il s’en suit d’un retour à la normale.

La spasmophilie latente est bien sûr largement sous diagnostiquée, ce qui rend possible le basculement vers une spasmophilie décompensée. En effet lorsque les cercles vicieux et la fatigue s’installent, parfois jusqu’à la rupture, la spasmophilie est dite décompensée. C’est en général une association de plusieurs facteurs qui font que les mécanismes de protection s’emballent.

Voici donc quelques facteurs déclencheurs:

  • Changements hormonaux (puberté, grosse,...),
  • Facteurs alimentaires (erreurs alimentaires, régimes carencés,...),
  • Facteurs environnementaux (fatigue, stress prolongé, électrosensibilité,...),
  • Chocs psychologiques de tous types,
  • Manque / Excès d’exercice physique...

4/ Les femmes et les enfants spasmophiles:

Le cycle feminin est une “farandole” hormonale “agrémentant” la période de fertilité de la femme: à la dominance de progestérone succède celle des oestrogènes. Or les oestrogènes augmentent l’hyper excitabilité neuromusculaire tant disque la progestérone a une action relaxante: la période à dominance oestrogénique va aggraver le terrains spasmophile notamment par association de la baisse du magnésium et il en sera de même en cas de carence en progestérone. En effet, en cas de stress prolongé le cortisol peut être produit à partir de progestérone. Nous rappelons à ce titre le rôle du Foie dans l’élimination des oestrogènes sanguins excédentaires, d’où l’importance d’avoir une Foie qui fonctionne bien. Bien que dans la majorité des cas les premiers symptômes surviennent chez les jeunes adultes, la spasmophilie peut malgré tout se déclarer pendant l’enfance. L’enfant “spasmophile” semble être rarement le leader de son groupe de par sa sensibilité et son imagination accrues.

Chez le bébé lorsque la naissance a lieu par césarienne, la transmission du patrimoine intestinal n’a pas lieu (patrimoine bon ou mauvais d'ailleurs): un équilibre du biote intestinal est dans ce cas potentiellement plus précaire et prédispose l’enfant davantage à une décompensation. De les oligo-peptides contenus dans le lait maternel favorise l’absorption des oligo-éléments, donc l’apport en minéraux, ces derniers étant d’une importance capitale chez le spasmophile. Par la suite, la vie de l’enfant fera le reste: infections ORL chroniques (alimentation ou manque d’allaitement maternel), antibiothérapies,... Menant l’enfant sur le chemin de la spasmophilie.

IV- Dépistage de la spasmophilie:

 1/ Tableau symptomatique:

Voici le témoignage de Catherine spasmophile depuis plusieurs années: “...Au point de ne plus arriver à passer la porte de ma maison...J’ai eu beaucoup de crises de paniques surtout lorsque je devais faire mes courses lors de l’attente en caisse...dès que je sentais la crise venir (sueurs, palpitations, jambes qui flageolaient), j’avais l’impression que j’allais tomber par terre et mourir. J’ai eu très souvent des maux de ventre, des périodes alternées de diarrhées et de constipations…”

Principaux symptômes au moment des crises: 

  • une accélération du rythme respiratoire associée à une sensation d’étouffement, d’oppression, de difficulté à trouver l’air ;
  • un sentiment de tétanie musculaire, principalement dans les membres supérieurs (incapacité à bouger, fourmillements, picotements) ;
  • une asthénie physique ou intellectuelle, sans cause apparente avec sensation de «jambes coupées», de « tête vide » et la survenue de « coups de pompe » ;
  • une sensation de malaise, palpitations, douleurs thoraciques ou abdominales sans raison organique, striction pharyngée, « boule qui monte et qui descend » dans la gorge, impression de « marcher dans du coton », troubles digestifs variés.

Les troubles somatiques associés: Il est important de distinguer ces troubles d'une affection somatique (asthme, troubles cardiaques, etc...), ces troubles apparaissent et disparaissent de façon indéterminée et sont propres à chacun.

  • des palpitations cardiaques ;
  • une augmentation du rythme cardiaque (tachycardie) ;
  • des douleurs dans la poitrine ;
  • des gênes respiratoires avec besoin d’air et envie d’ouvrir les fenêtres ;
  • des tremblements, secousses, spasmes musculaires et digestifs ;
  • des contractions involontaires dans les muscles des paupières, du visage ou des membres ;
  • des malaises, étourdissements, vertiges ;
  • des démangeaisons ;
  • une vision floue ;
  • des sifflements ou bourdonnements dans les oreilles (acouphènes) ;
  • des douleurs dans le bas ventre ;
  • des nausées ;
  • des sueurs, des frissons ;
  • un besoin fréquent d'uriner ;
  • des douleurs cervicales, dorsales, lombaires ;
  • des fourmillements et impatiences dans les jambes ;
  • de la fatigue physique ;
  • des crises de tétanie ;
  • des migraines.

Les troubles psychiques:

  • une impression de danger imminent accompagnée de pensées angoissantes (peur de s'évanouir, d'étouffer, de faire un malaise cardiaque) ;
  • une peur irraisonnée de perdre le contrôle, de devenir fou ;
  • une sensation d’angoisse ;
  • des troubles du caractère ;
  • des troubles du sommeil ;
  • une fatigue intellectuelle et sexuelle.

2/ Dosage du magnésium:

A l’heure actuelle on dispose de 3 dosages possibles du magnésium:

  • Le dosage érythrocytaire (ou globulaire),
  • Le dosage plasmatique,
  • Le dosage urinaire.

Or 98% du magnésium corporel se trouve dans les cellules, et cette mesure là n’est pas accessible aux dosages classiques. En pratique le seul dosage cellulaire disponible est le dosage globulaire, or la physiologie des globules rouges n’est pas comparable avec les autres cellules de l’organisme. Malgré tout, ce dosage semble le plus pertinent des trois pour peu qu’on sache l’interpréter correctement: un taux anormal mérite effectivement une supplémentation adéquate, en revanche un taux normal n’est pas obligatoirement signe que tout va bien.

3/ Autres modes d’évaluation:

L’iridologie est l’observation des signes présents dans l’iris, ces signes peuvent être révélateurs du fonctionnement du système nerveux, et peuvent notamment permettre d’identifier le terrain spasmophile. Dans ce contexte, l’iridologie est très efficace pour déceler les signes d’un terrain spasmophile.

Le Dr. Chvostek, un médecin hongrois, a mis au point un test relativement simple consistant à percuter à l’aide d’un petit marteau, une ligne allant de la commissure des lèvres au lobe de l’oreille (la bouche étant ouverte et les lèvres décontractées): chez la personne spasmophile, une contraction brusque du muscle au-dessus de la lèvre supérieure est présente.

Parmi les autres modes d’évaluation, nous pouvons citer:

  • La manoeuvre de Trousseau, qui est difficile à mettre en pratique,
  • L’électromyographie, qui est souvent réalisé après la manoeuvre de Trousseau,
  • Le test lactulose/mannitol, permettant de vérifier la présence d’hyperperméabilité intestinale, souvent signe d’aggravation pouvant ou ayant mené à la décompensation...

Références bibliographiques: [1] https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=spasmophilie_pm [2] “Les compléments alimentaires qui guérissent” Didier Le Bail, Editions Poche Leduc Santé. [3] Quand la sérotonine tombe sur un os | Salle de presse | Inserm [4] Le grand retour du tryptophane - Troubles du sommeil - Nutranews [5] https://www.thierrysouccar.com/nutrition/info/le-gluten-quest-ce-que-cest-857 [6] “Spasmophilie la détecter et s’en libérer. Comprendre ses liens avec la Fibromyalgie” Marie Chetaille, Editions Dangles. [7] Bienvenue (altheaprovence.com) [8] L'aromathérapie exactement - P.Franchomme [9] ”Se soigner par les plantes”, Dr. Gilles Corjon, Ed. JP Gisserot [10] “Gemmothérapie les bourgeons au service de la santé”, Stéphane Boistnard, Ed.de Terrans [11] “Les fleurs de Bach pour trouver et retrouver un équilibre émotionnel”, Pascal Millier, Ed. Eyrolles. [12] “Traité pratique de phytothérapie”, Dr. Jean-Michel Morel, Ed. Grancher. [13] Insomnie (altheaprovence.com) [14] Nutrithérapie pour une bonne nuit de sommeil - InnovNaturopathie [15] “Les secrets de l’intestin”, Dr. Louis Berthelot et Dr. Jacqueline Warnet, Ed. livre de poche

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Commentaires
M
Bonjour administrateur du blog et à tous ceux qui lisent ceci, je m'appelle Mylan de France, on m'a diagnostiqué un cancer de l'herpès et de la leucémie à l'âge de 24 ans, et cela dirige ma vie jusqu'à ce que je connaisse le centre à base de plantes Dr K-1 - heureusement après avoir bu Les médicaments à base de plantes Dr K-1 pendant deux semaines, je suis complètement guéri, ce qui m'a vraiment aidé maintenant, je n'ai plus de limite à ce que je fais massivement. J'avais deux emplois, un à temps plein et un à temps partiel, je m'occupais de mon cheval et j'aidais aussi des amis avec leurs chevaux. Depuis, j'ai dû accepter que je n'ai qu'un seul travail (prendre soin de ma santé) et continuer à m'occuper de mon cheval avec de l'aide... Le Dr K-1 guérit également toutes sortes de maladies chroniques et de maladies comme l'herpès, le VIH/sida, Cancer, maladie rénale, maladies du foie, hépatite, lupus, VPH, diabète, MPOC et autres problèmes de santé que tout le monde peut avoir dans son corps. Le Dr K-1 utilise sa phytothérapie pour soigner ces maladies.<br /> <br /> Visitez son site Web à base de plantes www.drk1healingcentre.wordpress.com ou envoyez un e-mail à drkhiriaherbalcure@gmail.com Numéro Whats_app +2347084710828 C'est une maladie que je ne souhaiterais pas à mon ennemi.<br /> <br /> Merci Dr,
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